J'irai m'asseoir au vent de la presqu'île,
Où les pensées chevauchent les vagues
indigo,
Et les mots se conjuguent à l'impératif
du silence.
J'irai m'asseoir à l'ocre des roseaux de la pointe,
Qui fait plisser les yeux et berce les
respirations
A la lumière rasante de cette fin d’hiver
J'irai m'asseoir tout là-bas, tout contre ton épaule,
Dans cet univers, j'irai prendre ma
place.