Un jour,
l'hirondelle s'est envolée,
Pas loin,
Juste à côté.
se faire un petit nid, joli,
douillet,
gentil,
apaisé
peuplé de rencontres,
de moments choisis,
d'exercices
de concentration
Un jour,
l'hirondelle a retrouvé
ses pieds,
ses mots,
sa tête
L'hirondelle va bien,
elle n'a pas oublié
les grands bras cabossés
elle y pense souvent
paisiblement
L'hirondelle va bien,
légère,
pas loin.
Mes humeurs, bonheurs, malheurs, mes coups de cœurs, mes coups de colère, mes envies passagères...
Qui êtes-vous ?
- Jane Mésokè
- Citoyenne du monde, auditrice critique, gourmande de vie, indignée parfois, curieuse souvent, lectrice assidue toujours.
dimanche 31 mars 2019
samedi 30 mars 2019
Carnets oubliés
Vaines recherches archéologiques,
Mes mots anciens se sont envolés
Seule réminiscence
... Sous la lumière dorée de mon soleil artificiel,
pour ne pas voir le ciel pleurer cette neige avortée,
j'écris....
....
... et lorsque je lève les yeux, enfin il neige.
Mes mots anciens se sont envolés
Seule réminiscence
... Sous la lumière dorée de mon soleil artificiel,
pour ne pas voir le ciel pleurer cette neige avortée,
j'écris....
....
... et lorsque je lève les yeux, enfin il neige.
Atelier d'écriture - Chocolat et noisettes
Noisettes
Œil ouvert
réveil tardif
délicieuse culpabilité
urgence
faire vite
soleil ardent
pies affairées
vaine course
sans cesse répétée
de l'ordinaire quotidien
du monde contemporain
partir
voyage immobile
écrire
libre
loin de soi
ici
Chocolat
4H30 - Ce matin, mon corps me dit que cette journée attendue ne commence pas très bien. Retour du mal de dos.
Je commence l'un des derniers romans achetés et m'oublie dans l'histoire de cette jeune femme qui ne parvient pas à vivre au contact des autres.
6h00 - J'éteins et me pelotonne. Mal de dos momentanément calmé. Ma deuxième nuit commence.
- Ce matin, beaucoup plus tard. J'ouvre un œil avec la délicieuse culpabilité du réveil tardif. Temps buissonnier... et urgence. Il faut faire... vite.
Les volets se lèvent sur un soleil ardent, les pies batifolent dans les branches du grand sapin, le monde autour de moi est déjà très affairé.
- Ce matin, j'ouvre ma fenêtre sur la vie de mes contemporains. Voitures, voisins, les courses, la vie d'un certain quotidien.
- 13H00. Je ferme la porte sur mon univers. Je pars pour un voyage immobile, à deux pas. Écrire entre liberté et contrôle, loin de soi mais en pleine présence pourtant.
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