Regarder la ville dormir au son du piano d’Einaudi,
Mélopée lente et
légère,
Laisser la nuit s’installer,
Qui berce les
pensées de cette fin d’été.
Se souvenir du roulis des galets gris,
Fracassés et brassés,
Malmenés au gré de
la houle rageuse.
L’air frais de la soirée,
Les gifles salées du
Nordet,
Qui pique les yeux à
la marée montante.
Revoir le vol assuré
des goélands,
Les plages brunes et
fauves,
Les falaises,
colosses d’argile.
Et puis, la baie,
infinie et changeante,
Parée de toutes les
nuances,
Paisible, asile majestueux.
Regarder la ville
dormir,
S’échapper avec les notes,
Sourire et rêver.